mardi 24 avril 2012

Rio! Comme dans le dessin-annimé!!!


Olà Bélgica!

Je me réalise que je vous dois encore un blog de nos derniers jours 'brésiliens'! Entre temps, je suis à la maison et Bert et reparti pour une régate dans les Caraïbes. Mes histoires seront moins 'horribles' vu qu'on s'est fait fort plaisir à Rio, un hôtel de charme, Relais&Chateau, une vieille villa coloniale, ils ont gardé le style colonial avec des accents africains et portugais, 14 chambres, une superbe piscine et terrasse qui surplomb tout Rio, un petit bijou, je ne vous dis que ça! On peut se faire un petit plaisir de temps en temps non? En plus, le 23 on est 2 ans ensemble, et mon amoureux n'est pas là... Donc c'est un peu 'pour l'occasion'! ;)

Samedi 14 avril, départ vers Rio ! Jeeeeeeeeeeeej ! On se fait un dernier petit déj. dans notre Varadero, on emballe nos affaires et à 9h30, une voiture vient nous chercher pour nous déposer à l’aéroport de Florianopolis. C’est sous une drache qu’on s’envole pour Rio !
On arrive à Rio sous un grand soleil vers 14h et il fait pétant de chaud ! Un taxi nous dépose à notre hôtel, Santa Teresa et on est tout de suite ébloui ! Dans cette ville de fou, un petit havre de paix… Une immense porte en bois s’ouvre sur un jardin de bananiers, arbres, plantes, palmiers, végétations brésiliennes ! Magnifique. On n’en croyait pas nos petits yeux ! A la réception, les gens sont over charmants, on nous dirige vers notre chambre en passant par des couloirs décorés à la ‘coloniale’ et on arrive dans un petit paradis ! On y resterait bien plus longtemps tchin ! L’aprèm, normalement au planning, visite, je dis, normalement, parce qu’en faite on avait tout juste envie de profiter de notre petit hôtel, un cocktail en main, un plongeon dans la piscine, en GENIETEN ! Donc, c’est ce qu’on a fait ! Bert avec son livre de Steve Jobs (depuis qu’il lit ça, il pense, il dort, il mange, il boit, il vit Steve Jobs !) moi avec mon thriller de Harlan Coben (on fait un peu vieux couple marié, maar dat moet ook eens kunnen !) Le soir, on décide d’aller manger au resto de l’hôtel. Vu que c’est un Relais&Château, la cuisine est OVER THE TOP ! Un chef français, de la cuisine française, (des prix français…), mais un orgasme pour la bouche !!! C’était délicieux !!! C’est le genre de chose qu’on ne fait pas souvent dans notre vie, mais c’est ça qu’est top, on apprécie d’autant plus quand on a l’occasion de le faire ! On n’oubliera pas vite cette petite soirée !!!

Le lendemain, on se réveille avec un petit rayon de soleil, petit déj. dans le resto de l’hôtel avec vue sur tout Rio. C’est quand même assez fou ! On profite de la matinée à la piscine et sur les coups de 15h, on prend un taxi vers centre ville et on va voir le ‘Pain de sucre’, ou mieux connu sous ‘Pão de Açúcar’ ou en anglais, ‘Sugarloaf Mointain’. Au pied de la montagne, on prend nos tickets pour monter en cabines téléphériques (comme au ski !). Un premier stop à mi-chemin, déjà une vue incroyable !!! On voit au loin le Cristo Redentor (le grand Jésus qui est l’emblème de Rio !) le port, la plage de Copacabana et de Ipenema, et toute la ville qui nous semble in-ter-mi-nable ! On prend une deuxième cabine qui nous amène au sommet du ‘Sugarloaf’ ! BREATHTAKING !!! Je crois qu’on a tous les deux eu le même sentiment, jamais vu quelque chose de si impressionnant ! En plus, au loin, on voit un orage qui se dirige vers nous, ce qui rend la vue encore plus impressionnante !   On ne reste pas trop trop longtemps là-haut, le vent commence à souffler de malade, pas envie d’être dans ce petit œuf en pleine tempête !!! Apres une demi-heure, on est de nouveau à terre, et on a bien fait, un vent à, littéralement, décrocher les bœufs, et des grosses goutes de pluies. Juste à temps, on monte dans un taxi qui nous amène dans le quartier de notre hôtel. Il ne pleut plus, on va un peu se balader dans nos environs. Très sympa comme quartier, un peu à la ‘Cogels-Osylei’ de Rio en faite ! Et pour ceux qui on vu le dessin- annimé ‘Rio’, quand Blue (l’oiseau bleu) se trouve sur un tram avec Pearl (la petite fille oiseau !) et qu’il essaie de faire son ‘move’ avec petite musique romantique, mais qu’il avale en une fois une pétale de fleur et qu’il s’étouffe ?! Eh bien, c’est là que nous on était ! C’est un quartier d’artistes, donc les rues sont remplies de galeries d’art, de shops, de petits restos et bars super top, il y a des petits concerts à gauche et à droite, tout le monde est en rue, on sent qu’on est dimanche, les gens PROFITENT ! On se trouve un petit bar trop mignon, en hauteur, et c’est l’heure de l’apéro ! Petit Caipirinha et on demande une portion de fromage, Brie et miel, on reçoit tout un Brie avec un tout un pot de miel ! Chose qu’on n’aura jamais chez nous !!! ;) Après ça, J’AI (I’m guilty baby) la bonne idée d’aller manger un bout dans le quartier, chez les ‘locals’. J’adore faire ça, quand on est dans un pays qui n’est pas le nôtre, d’aller manger des trucs ‘locaux’. Peut-être pas une bonne idée cette fois-ci. On entre dans un resto qui ‘from the outside’ à l’air tout à fait OK et en plus il est presque full (souvent, c’est bon signe aussi !) Contrairement aux autres restos où il y avait 3 pelés et 2 tondus… On s’assied, on commande à boire, and there’s no way back ! On reçoit la carte en main, et ce que je vois là, je deviens verte… Du poulet dans son sang, des abats, du bœufs séché, des oreilles de porc, rien qu’à l’idée, j ‘ai déjà envie de vomir ! Bert me fait plus ou moins une leçon de moral, que je ne dois pas faire de ma précieuse comme ça et qu’il faut essayer de tout dans la vie, on ne va pas en mourir, et que de toute façon, c’était moi qui avais choisi le resto et que je ne pouvait plus faire marche arrière, les serveurs attendaient avec impatience notre commande ! J’ai vue sur la cuisine, j’ai la nausée, des bouts de viandes qui pendent comme ça au plafond, on ne sait pas depuis quand (la viande sera séchée, ça c’est sur !) On tente la chose… Moi je vais pour le ‘sundried beef’ avec son riz et c’est légumes, Bert va pour les abats (il a raison, en France c’est une délicatesse, mais, on n’est pas en France !) 15 minutes plus tard, on est servi… Plus peur que mal, pour moi, la viande pas top séchée comme ça, mais en général, c’est mangeable ! (sauf rempli d’oignons et d’ails, donc, malheureusement, je laisse les 3/4 ) Bert, par contre, je le vois souffrir… Il tire des drôles de têtes. Lui qui, normalement, est un très bon mangeur,  dépose déjà ses couverts après 3 bouchées… Je lui demande si c’est bon, et il dit que oui mais qu’il n’a plus très faim… Après ce Brie… Yeah right ! Je goute une inie-minie cuillère, c’est DE-GUE-LASSE ! IN-FECTE ! Ca goute le pipi, le caca, des vrais abats mal nettoyés !!!  Il ne voulait juste pas avouer, après sa leçon de moral, qu’il avait très mal choisi, et qu’en faite, il avait la nausée aussi ! On n’a pas demandé notre reste, vite vite l’addition et on s’est enfuit ! Comme quoi, faut pas toujours se fier aux apparences… Notre lit (et notre toilette) nous appelait !

Lundi matin, on se lève et il fait tout boucher. Merde… On voulait faire le Cristo Redentor aujourd’hui, et c’est quand même plus sympa quand il fait un peu plus dégagé… Bon, pas envie de rester enfermé toute la journée, on décide de déjà se diriger dans cette direction, en faisant d’abord un stop à Copacabana ! One to watch quand t’es au Brésil bien sûr ! Un peu une déception, surtout pour mon homme, vous comprenez, Copacabana est connue pour ses plus belles femmes, plus belles fesses, plus beaux nénés, strings partout, à cause du temps, il y avait 3-4 clochards et 2-3 familles… Dommage… Mais on reviendra, hein baby ?! On va se manger un petit bout le long de la plage, vue sur la mer, et le temps se dégage un tout petit peu. On décide d’aller jusqu’au Corcovado (la montagne où le Cristo se trouve) et puis on verra bien si on monte ou pas. On arrive à la ‘billeteria’ et on leur demande si ça vaut la peine de monter, et ils nous montrent l’écran de la webcam en haut, on ne voit pas à 2 mètres… Shit shit shit, on repart demain, donc c’est vraiment aujourd’hui qu’on doit le faire. On voit que pas mal de monde achète quand même un ticket, et Bert fait la même chose pour nous, fuck it, même s’il fait moche là-haut, au moins, on l’aura fait ! OK, on monte dans un espèce de petit train qui nous emmène tout en haut. Une route de 30 minutes, et c’est magnifique ! On a déjà des vues imprenables sur la vallée. Et dire que ce rail a été construit avant la statue, donc avant 1850, et que morceau par morceau, ils ont tout montés par ce train ! Bon, c’est très touristique ce Cristo, mais ça vaut la peine de le faire ! Tu es encore une fois 2 fois plus haut que le Pain de Sucre, et on a plus de chance que prévu (je crois que leur webcam est plus tout à fait conforme…) on a vue sur tout Rio, ok, un peu dans les nuages, mais beau quand même ! 1 heure plus tard, on redescend, avec ce même petit train et je commence à me sentir très mal dans mon ventre… Bête maladie de Chrône… On décide quand même, pour notre dernier soir, d’aller encore une fois bien manger au resto de l’hôtel, au moins on sait ce qu’on nous sert ! On ne rentre pas trop tard, parce qu’on avait downloader ‘Rio’ (le dessin-annimé !). Moi je l’avais déjà vu, mais Bert jamais, et il est hilarant ce film et trop mignon ! Et on pouvait un peu comparer avec ce qu’on avait vu les deux derniers jours, et c’est tout à fait ça ! Trop bien fait !!! Jusqu’au moindre détail ! Alors comme deux gamins, dans notre lit, on a vu ‘Rio’ ! Que des fou-rires, c’est comme-ci on avait 10ans à nouveau !!!

Mardi matin, j’ai pas fermé l’œil de la nuit… Mon ventre me dit zut. Notre vol est à 17h, on a donc le temps de tout remballer, de déjeuner, et moi, de faire en sorte que mon ventre soit OK avant de partir ! On reste à la piscine, Bert dans son Steve Jobs, moi, sieste, et vers 15h un taxi vient nous chercher. On regarde encore une dernière fois ce petit coin de paradis, et on quitte pour tout de suite se trouver dans les mégas files de Rio ! Joy ! Je commence quand même un peu à stresser ! On a fait online booking, mais il est 15h30 et notre vol décolle à 16h50. J’ai envie de dire au chauffeur ‘pousse sur ce f*cking champignon’ mais je ne sais pas comment on dit ça en portugais, et de toute façon, on est tout simplement bloqué… Il est 15h48, et, de justesse, on fait le drop des bagages. C’est pas très grand comme aéroport en faite. Je pensais que ça allait être huge de chez huge. On passe facilement la douane, le control passeport, on est des habitués de la chose hein ! Et le boarding commence. Juste plus assez de temps pour se changer (suis encore en bikini, clapettes, short, pas idéal pour voler pendant 10 heures  dans un frigo!) Pas grave, on se change vite dans les toilettes ! Jogging, grosses chaussettes, gros pull, écharpe,  bandeau sur la tête, voilà, prête pour le décollage ! On a une rangée pour nous, yes !!! Mais pauvre chouchou de mon homme, j’ai tellement eu mal au ventre que les 10 heures de vol, j’étais étalée tout le long avec mes pieds sur lui, en pleure… Je me rappellerai de ce vol, il était interminable… Heureusement que j’ai un petit homme en or qui a tout fait pour que ce soit le moins pénible possible… Thanks babe ! Je crois que j’aurais sauté par la fenêtre s’il n’était pas là !
On arrive à Lisbonne tout à fait à l’heure, pas beaucoup de temps pour chopper notre prochaine connexion Lisbonne-Bruxelles, on court. Apparemment, notre bagage, lui, il ne court pas, parce qu’une fois arrivé à Bruxelles, pas de bagages… Bon, dat moest OOK eens gebeuren… Pauvre Pim, il nous attend et nous on doit faire toutes ces paperasses et bazar pour récupérer le bagages encore aujourd’hui, parce que demain à 5h du mat, Bert repart pour Antigua…

Enfin, comme ça vous voyez, on n’arrête pas, et nos histoires pas non plus ! ;) En attendant, on a récupéré  les bagages le soir même, ils sont venus nous les apportés, Bert est parti le lendemain, taxi à 5h, auch, et moi je suis à la maison, et je profite à fond de revoir la famille, les amis, diner copines tant et plus, petit Bar d’O par-ci par-là, lunch avec les filles, quality time avec les bébés, et je décompte les jours quand Bert sera à la maison, et on va passer presque 2 semaines ENSEMBLE à la maison !!!!!!!!!!! Jeeeeeeeeej !

9 mai, départ pour lui, 11mai, départ pour moi, vers Miami cette fois-ci ! Yeah, sounds bling-bling, mais c’est vraiment le voyage qui m’attire le moins ! Tout ce fake, pas mon truc, mais serai quand même hyper contente de l’avoir fait !!! Miami bitch !

A des news les petits amis,
Gros gros bisous,
Les Camenbert (presque réunis) A LA MAISON !!!

jeudi 12 avril 2012

Euhm, le Brésil, pas tout à fait ce qu'on avait en tête...

Salut les petits amis! Nous revoilà, des nouvelles aventures des camenbert au pays de l'Amazonie, des plages de Copacabana, du 'Cristo Redentor', du 'cachaça', eau de vie brésilienne, (nous, on le connaît mieux  sous forme de Caiperinha!) le 'feijoada', plat brésilien à base d'haricots mijotés dans jsais pas quoi, le choro, musique populaire urbaine, la 'pichana', une coupe de la cuisse de boeuf, et puis, nos expériences, les tables et les chaises en plastiques, les néons, en veux-tu en voilà, les grattes-ciels au bord de la plage qui nous volent le soleil à partir de 15h (très intelligent!), les strings sur les plus grosses fesses du monde, le fastfood, le portugais (on y comprend rien à rien, et eux ne parlent pas 1 mot d'anglais...), une chambre d'hôtel qui ressemble plus à une chambre d'hôpital, du café qui goutte le jus de chaussettes, ah, et je vous ai déjà parlé des chaises et des tables en plastiques? Et des néons partout partout? Enfin, voilà, un nouveau continent, un nouveau pays, une nouvelle culture, des autres habitudes... Et c'est parti pour un petit tour au Brésil!!!

Le 4, finalement après ce loooooooooooong voyage, j'arrive à l'aéroport de Navegantes. Un taxi m'amène à l'hôtel qui se trouve à 30km de là, à Balneàrio Combordiù, le D'Sintra, building qui est 20 fois plus haut que large (sans blague, 10m de large sur 200m de haut!) et je retrouve mon homme! Jeeeeeeeeeej! Et la valise! Jeeeeeeeeej! Et je cherche mes clés pour ouvrir la valise, et meeeeeerde, les clés sont au trousseau que j'ai laissé chez Sévi... Pas malin... Y a pas 3000 options, donc on force la serrure... Moi qui ne ferme JAMAIS notre valise à clé, j'ai acheté un cadenas spécialement pour le Brésil (parce qu'on nous avait dit qu'il valait mieux la fermer à clé) c'était donc la dernière fois!!! Il est 14h, grand temps pour un bon petit lunch après ce long voyage, où, en fin de compte, tu ne manges que des crasses! L'avenue principal qui longe la plage est remplie de bar/café/snackbar, mais y en a pas 1 qui a l'air plus ou moins OK. Sommes-nous difficiles?! À force de voyager comme ça, sommes-nous devenus très (trop) critiques?! Je ne sais pas, mais en tout cas, pendant 1 heure, on a été à la recherche de quelque chose de sympa et attirant, on a abouti dans un snackbar où le proprio nous a plus ou moins poussé dans une chaise, callé un menu en main, et on ne pouvait pas faire autrement que de commander chez lui. Tout se passe en portugais, bien qu'on lui fait comprendre plus d'une fois qu'on ne comprend pas, et notre commande faite, un poisson pour Bert, une pâtes pour moi, il nous amène 2 pâtes et 2 poissons! Problème de communication, ça promet! Comchich-comchach!!! Les pâtes ont été cuites au micro, la viande bolo n'est pas de la viande (et je ne sais toujours pas ce que j'ai mangé...) Le poisson de Bert était du carton, même pas sûre non plus que c'était du poisson ça, il a tout laissé, heureusement qu'il y avait les pâtes en double que lui a mangé les yeux fermés! Ok, pas grave, j'espère juste que ça ne va être comme ça tous les midis et tous les soirs... Pour se consoler, on va lécher une glaçe (oui ma Maud, on LÈCHE une glace en Belgique!) Je me dis, une bonne petite glace aux kiwis, vitamine C, mmmmm, tu parles, la glace aux kiwis gouttait le chewing gum bleu des Stroumpfs quand on était gamin! Poubelle! Bon, petit tour sur la plage pour se changer les idées... Ce qu'on voit est HORRIBLE! Des capotes au bord de l'eau, les plus grosses fesses possible à l'air, les chaises, en plastiques, 100 personnes sur 100m2 et, NO sun, parce que, comme je vous le faisais remarqué déjà, ils ont eu la bonne idée de construire des grattes-ciels tout le long de la côte, il y a du soleil de9h du mat à 15h et puis fini! C'est trop marrant à voir, parce qu'il y a de temps en temps des espaces entre les building, alors les gens se tassent l'un contre (sur) l'autre pour quand même encore avoir ce petit rayon de soleil! Je vous parle de tout ceci comme-ci c'est un film d'horreur, bon, c'est presque ça, mais à nous d'en faire quelque chose de bien! On n'a encore rien vu du Brésil, je suis sûre qu'il y a des magnifiques endroits, on a juste un peu abouti dans le Blankenberge du Brésil... Ce n'est que pour 3 jours! Le soir, on va se faire plaisir! Je vais sur Tripadvisor (très pratique quand t'as aucune idée d'où aller!) et je vois sur n°1, le Maduro, the best hamburger place in the world. Bon, c'est un hamburger, mais s'il est bon et que l'endroit est sympa, nickel! On arrive là, et de faite, l'endroit et moderne, pas de néons, pas de chaises en plastiques, et les hamburgers sont délicieux. Et tout ça avec un bon petit verre de CAVA! Parfait! On ne tarde pas à faire dodo, on a un peu de sommeil à rattraper...

Les 2-3 jours qui  suivent se ressemblent un peu, petit dej dans la cantine à néons et chaises en plastiques, la plage en face de l'hôtel avec les moches gros laids touristes (brésiliens et autres), toujours à la recherche d'un lunch bar sympa (pas trouvé...) et grâce au 'Tripadvisor' quand même trouvé des restaurants sympa pour le soir, rien d'extravagant hein, une pizzeria, un bar à sushis, mais ça a fait l'affaire! Jeudi après la plage, on a fait une petite escapade vers Itajai, les 2 premiers bateaux, Puma et Telefónica, faisaient leur entrée! Tellement de monde sur les quais et autour, incroyable! Bon, le Brésil est un grand pays aussi, mais à tous les stopovers qu'on a déjà fait, je n'ai jamais vu autant de monde! Woaw! Impressionnant! Bert avait quand même un petit pincement au cœur... Eux auraient pu être les premier à franchir la ligne d'arriver... Il aurait dû être à l'autre côté du ponton, celui où les bateaux arrivent, et pas entre toute cette masse de touristes... Un excellent 'fresh-made' Caipirinha aux kiwis et à la fraise nous a vite fait oublier ce petit détail... Vendredi, après une matinée à la plage, on a un peu bourlingué dans le très moche Balneàrio Combordiù centre. Tout à coup, une MEGA drache nous est tombé dessus (ahhhhh, c'est ça les pays tropicaux!!!) On avait pas l'air fin avec notre glace, à tordre comme des torchons tous les deux en arrivant à l'hôtel... Ce qui explique naturellement le gros rhume qu'on a choppé tous les deux et qui persiste depuis... 

Samedi matin, yes! On s'en va pour Florianopolis! Entendu QUE des éloges sur cette île à 1h30 en bus d'où on était, on est bien curieux tous les deux! Pour l'instant, le Brésil, c'est pas notre top 5! J'avais trouvé via booking.com un petit hôtel qui avait l'air tout à fait sympa à Canasvieiras. Je ne suis pas du tout du style à booker un truc dans un espèce de complexe à 500 chambres, 4 piscines aqua-parc (avec toboggans et tout le sain tremblement), les chaises en plastiques, les allemands et les anglais en couverture de l'hôtel, donc voilà, Varadero, un hôtel avec 16chambres, les photos ont l'air nickel, pas trop cher, vue sur la mer, on y croit! Et heureusement, une fois arriver sur place, c'était tout à fait ce qu'on imaginait! Petit hôtel, super chouette chambre,  clean, propre, moderne, pas de neons, pas de plastique, personnel over-sympa, vue sur la mer, piscine sur le toit, trop contents tous les deux! Notre idée sur le Brésil est en hausse! ;) On va se manger un bout à deux pas de l'hôtel, petit snackbar au bord de la mer, et de nouveau on se fait le remarque qu'ils ont tellement pas de goût! C'est dingue! Ils ont une MEGA plage ici, le climat et tout à fait top, et quand même, ils arrivent pas à faire un truc 'gezellig' (on a cherché hein, je ne me base pas que sur 1 bar!) Mais voilà, ils sont comme ça, ils n'ont pas besoin de chis-chis et tralala, ils sont bien comme ça, ils sont tous en famille, avec le MEGA parasol, les chaises pliantes, les bières et paquets de chips, la musique brésilienne en arrière-plan. Nous, on aurait un endroit comme celui-ci, y aurait que des plages à la Nikki-beach, des lounges, des bar à cocktails, des piscines au bord de la mer, des biches et des canons partout (enfin, ou plutôt, ceux qui se croient biches et canons avec leurs faux sacs Louis Vuitton!), eh bien, en faite, tout ça ici, ça a son charme aussi! On s'y fait après coup!!! La nuit tombe assez vite ici, une fois 18h, il fait noir. Donc on va dans notre petit village, Canasvieiras, et, malheureusement, même constatation, les resto's 'en vogue' sont introuvables... QUE des cantines... Dalles par terre, néons au plafond, chaises et tables en plastique, auch... Rien à faire, faut qu'on mange quand même?! On se trouve un resto qui était 'schoon van ver maar verre van schoon'! Bert n'est même pas arrivé à la moitié de son assiette (et ÇA, ça veut dire beaucoup!) en plus un espèce d'amateur chanteur est venu s'installer pile à côté de nous avec son 'synthétiser' nous chanter des chansons d'amours on ne peut pus gluantes! C'était la cerise sur le gâteau! On s'est plus ou moins enfuit de là...

Dimanche, on se réveille, Bert est malade comme un chien, rhume, gorge, fièvre, et moi, je sens que je vais le chopper aussi... On ouvre les rideaux et il fait terriblement moche... Pire qu'en Belgique, vous me croyez? Met bakken uit de hemel, sauf qu'ici, il y a quand même 20° de plus... Quelque part, ça nous arrange, on n'est pas du tout au top de notre forme, Bert est presque mourant (un homme malade...) RDV pharmacie illico, pas envie que ça dure! On se shoot tous les deux de médocs, en espérant que demain ira déjà beaucoup mieux! On passe la journée à l'hôtel, petit skype, petits films, et un bon bouquin! Comme à la maison quand on est malade! (à la maison, on a juste notre maman en plus qui nous réconforte!). Le soir, on bouge quand même de l'hôtel pour aller manger un bout (l'hôtel fait que les petits déj, pas de lunch, pas de dîner) et manger, on doit faire, pour prendre des forces, pour lutter contre ces petites bêtes! Le proprio de l'hôtel nous envoie au village (on se dit, merde, y a rien de sympa là?!) mais on le fait confiance, pire que hier n'existe pas! Churrasco ao Vivo, sur l'avenue principale. Ne paye pas de mine de l'extérieur (pour ça qu'on ne l'avait pas remarqué probablement!) mais un pur délice! Un Argentin (assez comique quand même de manger argentin, non, de PRÉFÉRER manger argentin que brésilien au Brésil...), de la bonne viande, AVEC salade, et riz, donc tout à fait normal (oui, les autres soirs, pas moyen d'avoir 1 légume, et au lieu d'avoir une portion de féculants, tu recevais automatiquement ET du riz ET des frites et une salade de pommes de terre) Bon, moi j'ai juste dû renvoyer mon plat une fois parce que j'avais commandé un filet mignon, et, mon filet mignon goûtait le poisson?! Da klopt nie! Mais à part ça, et après ça, tout nickel! Finally! Après ça, gros dodo, mon malade est TRÈS malade et moi je commence à franchement me sentir mal aussi...

Lundi matin, les microbes se sont multipliés par 70, et le temps n'est pas de notre côté... C'est le déluge! Vraiment une plui torrentielle! Bon, autant qu'à faire, on doit encore booker nos vols pour Rio de Janeiro et notre hôtel sur place. Avec notre petite santé, vaut mieux rester au chaud, donc on passe la matinée à arranger ce qu'on doit arranger. Eh oui, même en vacances on a un peu d'administration à faire!!! L'aprèm, qui Lustucru, un rayon de soleil! On en profite pour se mettre un peu à la piscine avec un bon livre, délicieux. Ça change quand même tout hein, un peu de soleil?! Vers 17h, l'heure de l'apéro sonna! Ça fait 2 jours qu'on est cloîtré dans notre 'chez nous', une balade sur la plage suivi d'un vrai apéro nous ferra le plus grand bien! On se trouve un super petit bar, à la plage, qui nous sert un super Caipirinha! Un peu trop super, (ou, Bert et moi ne supportons plus l'alcool) un verre nous a suffi pour être complètement à l'ouest, c'est presque en grimpant qu'on a retrouvé notre hôtel! Ils savent bien comment les faire ici, ces Caipirinhas!!! Après beaucoup de fou-rires, et une douche froide, on s'est dirigé vers le même resto que la veille, maintenant qu'on avait trouvé le truc bien, sans néons et plastiques, rien de friture ou méga gras, avec des légumes, des choses comestibles quoi, autant y retourner! On n'aurait pas dû... On va se souvenir de notre première soirée là, c'est mieux... La deuxième était infecte... Malheureusement. On est sur une île, entouré de poissons, donc, on se dit, un bon petit poisson, njam njam! Non donc! Le poisson ne goûtait pas la viande, comme le contraire la veille, mais il goûtait presque, oui, jsais pas, le pipi ou quoi?! On oublie vite ce repas, on va se lécher une glace et au dodo!!!

Mardi 11h, delivery de notre titinne!  Il tombe de nouveau quelques centaines de litres d'eaux, eh bien dis-donc, il ne veut plus se montrer hein ce petit soleil?! Et dire que les mois d'avril, mai, juin, juillet et août devraient être les plus secs?! Heureusement, mon homme à eu la bonne idée de louer une voiture, question d'explorer un peu l'île. On n'aurait pas tenu encore 5jours ici. Aux heures de midi, sec, fini la pluie, jeeeeeeeeeej. On a  pris le lunch au bord de la piscine, petit pique-nique improvisé, et puis on a pris la voiture direction Ponta das Canas, tout à fait au nord de l'île, et Praia Ingleses ('plage anglaise', oui, ça dit assez, on aurait dû tilter en voyant le nom, la plage était horrible!!!) un peu plus au sud. 
Et petit à petit, le ciel s'est dégagé... On reprend la route direction hôtel, petite douche, et on décide d'aller s'aventurer un peu à Jurere, à 10minutes d'ici. Il y aurait un très bon petit resto, 'Sabor de Jurere', donc, on va tenter le coup. Malchance pour nous, le resto est fermé... Malchance?! Ou pas?! Un peu plus loin, on tombe sur un autre resto, 'Villas Café'! (on est jeudi au moment où je vous écris, et ça fait 3 soirs d'affilés qu'on y va, et demain, pour notre dernière soirée, on y retourne!) C'est un peu le Bar d'O d'ici! ;) Cosy, super bonne bouffe (steak de thon, saumon grillé, filet mignon, hamburger, salade niçoise et tout super bien présenté), déco intérieure nickel, bons vins, bons cocktails, chouette personnel, enfin, pas besoin de vous faire un dessin si je vous ai dis qu'on va là tous les soirs maintenant! 

Mercredi, tous les deux trop mal dormi... Je me demande même si j'ai dormi??? Il fait nuageux à beau, on décide de passer la journée à la piscine de l'hôtel, pas envie de bouger. Nous, notre livre et nous feront l'affaire. Fin d'aprèm, le ciel s'est tout à fait dégagé! Un jeux de lumière de rêve, hup, grand temps de sortir de sa chaise longue, on va se faire une balade le long de l'eau, en admirant les pêcheurs locaux qui se font une joie de nous montrer leur pêche de la journée. Le soleil va bientôt se coucher, et ce fameux bar à Caipirinha sur la plage nous appelle... On se laisse tenter une deuxième fois. On supporte mieux, et il passe très bien ce petit verre! On ne grimpe pas a la maison, on marche! Petite douche et la suite de notre soirée, vous la connaissez déjà, 'Villas Café'. De nouveau, exquis...

Ce matin, jeudi 12 donc, le soleil nous réveille! Enfin des fins!!! Il était temps! Il a trop souvent joué à cache-cache ces derniers temps... (je suis la fille de ma mère, on AIME le soleil, et le soleil influence notre humeur...) Petit déj vite fait, et on prend la voiture direction Praia Mole. D'après la proprio, une des plus belle plage de l'île, à 40 minutes de l'hôtel. Malgré quelques détours et 1h30 plus tard (oui, Bert et moi en voiture, c'est toujours toute une aventure, si lui ne se paume pas, c'est moi...) on arrive à cette fameuse plage de Mole, et elle a raison, c'est magnifique!!! Des grandes étendues, des grosses vagues, pleins de surfeurs, des cabanes en bois, des rochers, je retire mes mots sur le Brésil, c'est canon!!! Enfin on y voit plus clair! Tout le monde nous parlait de Florianopolis 'Ilha de Magia', on n'avait pas encore vu beaucoup de trucs 'magiques' mais alors là, c'est bon, on est vendu. On sait DÉJÀ où on ira demain! ;) Vers 16h en une fois ça s'est couvert, comme ça, tout d'un coup, des nuages noirs dans notre direction, on a vite tout emballé, et on s'est trouvé un super mignon petit bar local le long de la route pour prendre un café. Et puis ce soir, again, petit 'Villas Café', question de terminer cette superbe journée en beauté! 

Et demain est un autre jour... Le Brésil, j'ai eu du mal à t'apprécier au début, mais crois moi, petit à petit, tu nous as voler une petite place dans nos cœurs...  Et je me demande seulement si tes habitants se réalisent de la beauté que tu as à offrir... Et du bonheur qu'ils ont à vivre ici. (sauf qu'ils pourraient quand même apprendre à parler autre chose que le portugais! On n'y comprend que dalle!!!) 

Notre prochain blog vous emmènera à Rio! On reste encore 2 nuits ici, et samedi on s'envole pour Rio de Janeiro! On ne sait pas du tout à quoi s'attendre, mais je suis sûre qu'à nouveau, ce sera une expérience inoubliable... (sauf que Bert m'a dit de prendre une assurance pour l'ordi, pour l'I-pad, pour les I-phones, pour l'appareil photo, je ne peux pas porter de bijoux, ni de sac à main, ni de fringues trop chers, je dois avoir mes yeux devant, derrière, à gauche ET à droite, parce qu'on ne sait jamais à Rio...) ;) Une ville pleine de surprises, un mich-mach de cultures, de gens, de religions. Des splendides choses à voir, on ne saura pas par où commencer je crois! On s'en réjouit trooooooop!!! 

Bon grand temps de vous laissez à vos occupations, et n'oubliez jamais, même à l'autre bout du monde, on pense à vous!!!

Gros bisous des camenbert  aux pays des strings (oui, on peut le dire!!! Y a que ça ici!!! Et je fais tâche!)

mercredi 4 avril 2012

Le Brésil, cette fois-ci, PAS pour la voile! Et, avec un stop à Lisbonne! 

Je ne sais pas si vous vous êtes réalisé ce que moi je me suis réalisée, mais ça fait exactement 525.600 minutes, ou 8760 heures, ou 365 jours, DONC 1 an pille-poile que je voyage!!! Je me rappelle de mon dernier jour de boulot chez Pinchasi comme si c'était hier, le 31 mars, et le 1er avril (non, ce n'est pas un poisson d'avril!) je me suis envolée pour les Caraïbes! Time flies when you're having fun on dit! Eh oui, fini la pause carrière... Je suis officiellement une 'sans-boulot', ou, en d'autres mots, une 'housewife' (mais tout sauf 'desperate'!!!) 

Rentrée pour peu de temps à Anvers, me voilà 'in the air again'! Pour le Brésil cette fois-ci. On va de +12 fuseau horaire à -5. En faite, pas trop eu le temps de récupérer de l'est, qu'on repart déjà vers l'ouest! Le voyage de la Nouvelle Zélande vers Bruxelles était MEGA long, plus de 48 heures en route, 2 fois 12 heures de vol, heureusement avec un break de 12 heures à Hong Kong où je me suis prise une petite chambre d'hôtel pour dormir un peu, me doucher, manger à l'aise et me préparer mentalement pour mon deuxième vol... 

Toujours tellement gaie d'être à la maison, même si c'est pas pour longtemps... Revoir les sœurs, la famille, les copains et copines, les bébés, quality time... Et puis, voilà que le destin frappe à nouveau! Un beau matin, jeudi 22 mars, petit rituel de la matinée, je check où en sont les hommes sur l'application de la Volvo, et ils sont PREMIERS!!! Mais quel bonheur, un sourire de malade sur mon visage,  une fierté immense, et ils le méritent! Ils étaient premier pour la pro-am, 3ième pour le in-port race et ils ont quitté Auckland premier! J'ai peur parce que les roaring fourties sont pas loin... Et je vois une grosse tempête se diriger vers eux... Ou plutôt, eux se dirigent vers une grosse tempête...  Au moment où j'envoie un SMS a ma mams, parce que d'habitude elle suit ça de tout près, mais là, ils sont en Inde, je lui dis qu'ils sont premiers mais que j'ai très peur, mams me rassure, et coup de fil, +44... The boys had an accident an hour ago, they are all save and well, but they will have to head back to New Zealand... Noooooooooooooooooooon! Je suis tellement déçue, tellement triste pour eux... C'est pas juste! La frustration que je ressens doit être fois 60 pour eux... C'est la troisième fois qu'ils doivent abandonner la course. J'ai le moral dans les baskets. Heureusement, j'ai un homme terriblement optimiste et positif, il était plus en train de ME remonter le moral que l'inverse. Lui, qui avait 1 rêve, la Volvo Océan Race, oui, mais surtout de passer par le Cape Horne. C'est le cap le plus au sud de la planète, en dessous d'Ushuaia. Apparemment, en tant que marin, si tu passes le Cape Horne, tu peux dire que tu es un vrai marin! C'est plus ou moins l'étape la plus lourde, la plus dangereuse et la plus risquée (donc la plus chouette à faire pour eux...) Et voilà que ce rêve tombe littéralement à l'eau. NOT FAIR! Enfin, je lui ai promis qu'un jour, il passera ce Cap, avec ou sans moi, (sans moi ptet!) et que de toute façon, pour moi il est déjà le meilleur des meilleurs marin au monde! Statistiquement, ils mettront 6jours pour regagner la terre de Tauranga, en Nouvelle Zélande. Les pauvres, 6 jours sur un bateau pour rien... Et quelque part, mon petit cœur est soulagé, même si je ne peux pas dire ça... J'étais pas du tout relax à l'idée qu'ils devaient passer cette zone de gros vents... Heureusement qu'ils ont eu l'accident juste avant! Pendant aurait été une catastrophe!!! Avec des 'si' et des 'mais' on met Paris en bouteille, donc, think positive, ils sont toujours en vie et la casse n'est que matériel! 

Tout ça pour vous dire que, jusqu'à il y à 2 jours, j'étais plus du tout sûre de partir au Brésil... 

La semaine passe. Je garde contact avec Bert, 1 mail par jour sur le bateau, pas facile pour planifier le futur programme, mais voilà, il me dit de tout garder comme on avait dit, je pars le 2 vers Itajai, il prend un vol direct de la Nouvelle Zélande vers le Brésil le 3, on se retrouve là, on y reste quelques jours et puis une semaine de vacances à nous 2 à Florianopolis, une presque-île du Brésil. On avait déjà booké cet hôtel quand on était à Auckland parce que les hommes auraient de toute façon une semaine de vacances. Et Bert avait besoin de changer d'air, il a eu exactement 6jours off depuis janvier... Je m'occupe de mon côté, je passe beaucoup beaucoup de temps avec ma twin qui est en congé maladie (ça m'arrange!) des petits lunchs par-ci, des apéros par-là, en plus il fait tout tout beau, on vit dehors et ça rend tout le monde de bonne humeur! Bert arrive en Nouvelle Zélande le  mardi 27, enfin on peut se téléphoner et se skyper, mais je vous avoue tout de suite, la communication à longue distance comme ça devient de plus en plus compliquée... Des mal-entendus, des RDV-skype difficiles, des coup de fils à craquements, je pète plus ou moins un câble... Et lui aussi. En plus, avec mon petit caractère, j'ai l'art de pousser le bouchon un peu trop loin de temps en temps... Oooooops... Le plus difficile en faite est que, pour moi il est 'available' pour le moment, il est pas en mer, il n'est pas sur son bateau, et quand même, je ne sais pas être avec lui! Ça me ronge, ça m'énerve et je le lui fait sentir. J'aurais tellement moins de problèmes s'il était tout simplement en mer! ;)

Samedi matin, 31 mars, sonnette à 8.30 du mat. J'avais mis mon réveil à 10h et je DÉTESTE me réveiller avant l'heure... (après 1 an de blog, vous savez maintenant que je ne suis pas des plus matinales...) Une première fois, je crois rêver, une deuxième fois, je me dis que c'est un comique qui fait 'belleke trek', une troisième fois, je me dis que c'est sérieux! Je sors de mon lit, prends le parlophone, et j'entends 'Schatje?'  euhm, je crois encore dormir, donc je ne réagis pas, 'Zoetje?' Est-ce vraiment lui où est-ce quelqu'un qui me fait une blague?!?! On est samedi matin, je suis supposée le voir au Brésil mardi 3?! Délicatement, je répond 'Ja?!' (au cas où c'est pas lui!) et il me dit 'Ik ben het hé, doe je de deur open?!' et ma réponse 'Wat doe JIJ hier?!?!?!?' En faite il voulait me surprendre dans le lit, mais vu que la nuit je ferme ma porte à double tour et je laisse la clé sur la serrure, il ne pouvait pas entrer... Au moment où il passe la pas de la porte, je me réalise que c'est pour de vrai!!! Il est vraiment vraiment là! Ma tête! J'en crois pas mes yeux!!! Je suis au centième ciel!!! Quel bonheur de l'avoir avec moi!!! Et tout ça pour pouvoir voler ensemble lundi soir! Troooooooop choupiiiiiiiiii! Est-ce que je vous ai déjà dis que j'ai le meilleur des petits copains au monde?!?! ;) 
Le matin, on a un brunch avant le hockey chez Chiara et Greg (fille de mon équipe) qui, en faite, nous annonce leurs fiançailles!!! Trop top! À 14h, hockey, on joue comme des klets (CAVA avant un match, ça ne va pas...) et le soir, je soulage Fred et Mat au Bar d'O, je vais les aider. Bert vient manger avec des potes, au moins comme ça je le vois un peu...
Dimanche matin, on book le vol de Bert pour le Brésil. Il n'y a plus de place sur le vol de Bruxelles vers Lisbonne, mais tout le reste, on est ensemble. Donc, le long courrier, on le fait ensemble! Toujours plus sympa! Encore un petit 'hic', le vol est booké, mais on n'arrive pas à payer?! Ni avec ses 2 cartes, ni avec la mienne, space et impossible, seule solution apparemment,  se taper Zaventem pour faire le payement là... Et merde! Rien a faire, c'est comme ça!

Le lendemain, encore 56 trucs à faire et vers 14h je vais déposer Bert qui a son vol à 16h30, Sévi me déposera vers 18h30, j'ai un vol vers Lisbonne à 20h15. Et de là, on prend le vol ensemble vers Sao Paulo à 23h50! Tout se passe comme sur des roulettes, jusqu'au moment ou ma Sévi me dépose, et je vois sur l'écran, TP619, vol vers Lisbonne, 'delayed 22.00' Oh my god! Prise de panique!!! Un rough calcule, le vol dure 2h20, si on quitte Bruxelles qu'à 22h, JE RATE MA CONNEXION POUR SAO PAULO!!! Et je ne vol pas avec mon homme! Je pète un câble, c'est la cata! Je cherche le desk de TAP Portugal, pour avoir plus d'info, une grève en France chamboule toute l'Europe, on n'a pas le droit de voler au dessus de la France!!! Dans quel monde vivons nous?! Mais c'est de la folie! C'est carrément de la gaminerie! 'On n'est pas d'accord avec x y z donc vous ne pouvez pas voler au dessus de notre pays'. Mais je rêve! Un imbécile au desk TAP sans dents me rend encore plus dingue en me répétant 7 fois d'affilée que OUI, je vais rater ma connexion de Lisbonne vers Sao! Au lieu de chercher une solution, non, il me fout encore plus le couteau dans la plaie! Alors MOI je vais voir pour une solution! Je check avec Luftansa, Swiss, SN, s'ils ont pas des vols vers le Portugal, mais c'est partout la même histoire, il y a des retards un peu partout, et le seul vol que j'aurais encore pu prendre, par Zurich, part dans 18minutes, impossible de la catcher... Même si j'ai pas de bagages (on a pris 1 valise à deux, Bert a tout, oui, TOUT! Moi qui, d'habitude prends une culotte de rechange, des chaussettes, un t-shirt au cas ou... C'est vraiment le 'Wet van Murphy'! Toujours tout prévu, jamais eu besoin, maintenant j'ai besoin, et j'ai rien prévu, en étant sûre de retrouver Bert à Lisbonne.... Arghhhhhhh! Tout ce que j'ai dans mon trolley, c'est un maillot de bain, pour Bert, des Havaianas taille 44, pour Bert, 2 polos, pour Bert, des choses que lui avait oubliées...) J'essaie de joindre mon homme, impossible, bizarre, il aurait dû atterrir il y a une heure déjà, je call ma sœur chérie Sévi qui me console un peu, et puis, télépathie, j'ai ma twin qui m'appelle au bon moment! Je me calme... Bon, plus envie d'avoir à faire au 'sans dents', je vais tout de suite au check-in et là les hôtesses me calme tout à fait. Vu qu'il y a énormément de vols européens qui sont coincés, et que le vol Lisbonne-Sao est pour la moitié rempli de passagers qui viennent d'autres aéroports européens, 9 chances sur 10 qu'ils vont attendre et retarder le vol vers Sao aussi. Ça me rassure.  Elles me disent de, de toute façon, prendre mon vol vers Lisbonne, et puis je verrai bien à partir de là, mais pas de panique... Enfin, j'ai Bert au téléphone, ils ont aussi du faire des détours pour contourner la France. Cette grève a été annoncée quand ils étaient déjà dans les airs, donc il ne savait même pas me prévenir. Toute cette histoire le fait rire... Moi je trouve ça moins marrant, mais bon! Il check déjà si le vol de Sao est retardé mais non. Pour l'instant, le vol est prévu à l'heure. Ça pue un peu... Je lui dis que, quoi qu'il se passe, lui doit prendre ce vol vers Sao, parce que si moi je ne l'ai pas, la compagnie me paye un hôtel à Lisbonne et un nouveau vol, mais ça ne compte pas pour Bert... Vu que lui est tout à fait à temps à l'aéroport! Autant déjà se mettre d'accord, parce qu'on ne va plus savoir se contacter après... Vers 21.30 boarding, et, normalement départ à 22h, mais ils nous font poirotés jusqu'à 23h30! Et là, je sais quelle heure il est, je rate en tout cas Lisbonne-Sao, ils ne vont pas attendre 2 heures pour mes beaux yeux... Les hôtesses dans l'avion ont beau me donner des faux espoirs, je n'y crois plus... J'ai les larmes aux yeux, et dire que mon baby a spécialement fait le détour par Anvers pour faire ce voyage ENSEMBLE... À cause de cette f*cking grève, on est obligé de survoler l'Angleterre pour après descendre par l'Atlantique vers le Portugal. 3 heures et demi plus tard (au lieu de 2 heures de vol) on arrive à destination, le vol vers Sao a, bien entendu, déjà quitté... Il est 2h du mat. Je me dirige vers le desk TAP pour un nouveau transfert (et un hôtel bien évidemment!), il y a 60 personnes devant moi! Nooooooooooooooooon! Je suis OUT, pas envie de tout ça!!! Et si je ne peux pas être avec mon homme, donnez moi tout simplement une chambre d'hôtel où je peux dormir! 1 heure plus tard, c'est à moi. Je m'étais dis que j'allais ouvrir ma gueule et qu'ils allaient m'entendre, parce que j'étais furax, mais l'hôtesse devant moi était un petit tas de culpabilités... Une dizaine de personnes avant moi lui en avait déjà fait voir des vertes et des pas mûres, elle me faisait pitié... J'ai tout juste accepté ses services, le voucher pour l'hôtel, pour un taxi et mes nouveaux billets le lendemain à 23.50... De toute façon, je crois que ça n'aurait servi à rien de gueuler. De temps en temps, des choses comme ça arrivent et y a rien à faire... Il est 3.30, et je suis dans un lit. Heureusement, pas n'importe quoi comme hôtel, le Radisson, ET une suite présidentielle. Ils se sont bien rattrapés sur ce coup-là! J'ai la chambre jusqu'au lendemain soir. Je me réveille vers 11h, et il fait tout moche. J'ai toute la journée, mais, par un temps pareil, en plus, en sachant que dans 2 mois je suis à Lisbonne pour 2 semaines avec la Volvo, je ne regrette pas trop rester à l'hôtel pour la journée, j'aurais assez d'occaz pour visiter la ville plus tard! Je fais tout à mon aisé, petit déj, e-mails, skype, et puis, pour une femme, rien de tel qu'un bon shopping pour se changer les idées! Il y a un shopping mall à 5 minutes de l'hôtel, je n'hésite pas une seconde, de toute façon, j'ai besoin d'une culotte, de chaussettes et d'un t-shirt. Incapable de remettre les mêmes (sous) vêtements que hier. Pourquoi est-ce que, en tant que femme, on achète TOUJOURS plus que ce qu'on a besoin?! ;) Je rentre à l'hôtel après ma petite satisfaction personnelle (c.a.d un BON shopping!), je me prends un bon bain, je refais mon 'handlugguage' je skype encore un peu, je vais dîner et je me prépare mentalement pour ce long vol (en plus Bert m'a dit que c'est un vol de merde, hyper froid, pas de films, bouffe infecte, jeeeeeeeej, me réjouis!) J'arrive à l'aéroport bien à temps, et mon vol tout à fait à l'heure décolle à minuit. L'avion est tout nouveau, les films sont nickels, j'ai un exit seat, et pas froid du tout! La bouffe pas top, mais à 1h du mat de toute façon, j'ai plus trop faim... Normalement je prends une petite pilule dodo, mais elles sont dans le sac de Bert... Heureusement j'ai mes plugs et mon bandeau pour les yeux. Je me réveille 6-7 fois, mais j'ai quand même pas trop mal dormi... J'arrive à Sao à 6h du mat, mon prochain vol est à 9.30. Je passe 'immigration', 1h de file, ça va, j'ai le temps, et là, je me fais recalée. Un policier trouve 'bizarre' que je n'ai pas de bagages, surtout que je viens de l'Europe et que je reste au Brésil pour 2 semaines de vacances... J'ai beau lui expliqué, il veut fouiller mes sacs. Si y a 1 truc que je déteste, c'est qu'on touche à mes affaires très perso (des petites culottes, soutif, etc...) sans gants, c'est dégueulasse. Whatever, il ne trouve rien, et me laisse filer. Je refais la file pendant 40 minutes, au check-in cette fois-ci pour mon billet Sao-Navegantes, et je crois pas bien entendre: mon vol, qui est dans 1h30, n'est pas dans cet aéroport-ci, mais dans un autre!!! À 1h30 en voiture d'ici!!! Non, mais on se fout de ma gueule ou quoi ici?!?! 4 personnes différentes ont déjà eu mon billet en main, y en a pas 1 qui me fait remarquer que je dois aller à un autre aéroport, et c'est écrit nulle-part, et à Lisbonne on ne m'a rien dit!  Je re-pleure (c'est la fatigue...), on m'envoie au desk de GOL pour changer mon vol de l'autre aéroport vers cet aéroport, et pas a 9.30 mais à midi. Chez GOL on me dit que je dois aller au desk de TAP parce que c'est eux qui sont responsables. Chez TAP on me dit que je dois payer les taxes, 300 et des € pour changer de vol et de compagnie, et LA, j'ouvre ma gueule, j'en ai tout à fait SOUPER de toutes ces histoires, on me balance de gauche à droite, je suis crevée et j'en ai ras le bol. L'un dit ceci, l'autre dis cela, on m'envoie chez TAP, bien que je dois être chez TAM. Je crois qu'ils ne s'en sortent eux même plus... Finalement, j'arrive chez TAM, je leur fais bien comprendre que je ne paie pas un franc de plus, et que je dois être à Navegantes, pas demain, mais hier déjà!!! En une fois, tout allait comme sur des roulettes... Comme quoi... Et me voilà à l'aéroport de Sao, depuis 6h ce matin, et il est 11h, et j'attends... Mon vol décolle dans 40 minutes, et, mon dieu, qu'est ce que je serai contente d'être arrivée à destination... En plus, Bert m'a appelé encore hier soir, avant de prendre mon vol, on avait fermé la valise à clé, lui a une clé et moi j'en ai une, bien évidemment, il a perdu la sienne, donc il n'arrive même pas a ses affaires!!! Alles zit tegen!!!  J'aurai JAMAIS mis autant de temps pour arriver quelque part... Enfin, c'est plus ou moins mon 40ième vol depuis l'année passée et c'est la première fois que tout est contre moi... 1 fois sur 40, si ce n'est que ça... Et puis, ça ne peut plus être pire maintenant, je crois qu'on a tout eu, het kan alleen nog maar beter gaan!!! 

Des petites vacances bien méritées en tout cas! Surtout pour lui, mais quand même aussi un peu pour moi!!! Ça va être TOP! 3 jours à Itajai, on voit arriver les 3 bateaux qui restent (les autres ont tous clamsés!) Puis 1 semaine à Florianopolis, et 3 jours Rio de Janeiro! Et tout ça avec l'homme que j'aime! Jeeeeeeeeeeeeeeeeeej!!!

À des news les petits amis, peut-être pas tout de suite tout de suite, j'aurai mes mains assez pleines avec mon homme! ;)

Gros bisous des camenbert au Brésil!